this animal i have become. — R.J.L.

◼︎ « Lupin Rémus John » Voila... Voila, c'est qui je suis. J'ai présentement 15 ans et je suis en 5ème année à Gryffondor Je suis né le 10 Mars 1960 à Cardiff; je suppose qu'on peut donc dire que je suis d'origine anglaise. Mon sang est mêlé et on connait ma famille parce qu’ elle a été attaquée par le loup-garou le plus célèbre de Grande-Bretagne, Fenrir Greyback.  ◼︎ Si je dois vous parler un peu de moi je dirais que je suis hétérosexuel et même que je suis célibataire. Sinon il se passe un truc hallucinant, on me dit que je ressemble à Hayden Christensen; et c'est à Jackraider que je dois tout ça.  ◼︎ Oh sinon moi... J'ai un pouvoir : celui de me transformer en monstre assoiffé de sang à chaque pleine lune, à mon plus grand dam. Je suis un lycanthrope.    ◼︎ Voldemort mange des patates sautées ! Enfin ! C'est ce qu'on dit ! Et sinon, moi c'est Damaris et j'ai 24 ans. J'ai connu SW' par un top-site et j'ai quelques commentaires. Les voilaaaa ! En fait non 8D

« Professeur Lupin, vous qui êtes expert en créatures de tout genre, que pensez-vous de la situation actuelle des loups-garous ? Doit-on tendre à les considérer comme des sorciers à part entière malgré les récentes attaques enregistrées ?

- Les êtres que j’étudie n’ont rien à voir avec cette catégorie d’individus. Mais si vous désirez connaître mon opinion, il m’est d’avis que les loups-garou sont des créatures dépourvues d’âme, diaboliques. Elles n’ont plus rien d’humain, elles ne méritent que la mort pour les soulager de ce poids existentiel. »

La fenêtre de la chambre était grande ouverte, les rideaux flottaient sur la brise nocturne comme deux étendards sanglants. Le ciel était dégagé, la lune à son premier quartier éclairait le visage pâle d’un enfant de cinq ans qu’un épais liquide noir maquillait sinistrement. Le regard vide, les lèvres entrouvertes, il semblait gire dans les bras de l’homme penché sur lui. Les crocs de la bête profondément enfoncés dans sa chair, il n’avait même pas pu crier. Lyall se précipitait déjà dans la chambre de son fils, baguette à la main ; Espérance, sur ses talons, poussa un long cri aussi terrifié qu’accablé, mère moldue impuissante. Les sorts fusaient, des grondements bestiaux couvrant les appels de la mère pour son enfant au bord de l’inconscience. Fenrir Greyback disparaissait par la même fenêtre qui l’avait laissé entrer, laissant derrière lui une existence gâchée.

Peu importèrent les efforts de ses parents, Rémus était condamné.

Face au miroir, un adolescent de quinze ans nouait une cravate rouge et or autour de son cou. Le nœud était incertain, la chemise blanche un peu froissée. Rémus était le premier levé et se préparait en silence dans la salle de douche commune. Il était sept heures, mais voilà bien plus de deux heures que le Gryffondor ne trouvait plus le sommeil. Il n’avait jamais eu le sommeil lourd, ni facile ; il n’était pas rare que des cauchemars viennent encore parasiter ses nuits. Des yeux luisants et cruels, un long cri féminin, la brûlure d’une blessure, l’odeur du sang. Ce matin, c’était avec un sursaut qu’il avait ouvert les yeux comme cela pouvait lui arriver de temps en temps. Une douche pour laver les sueurs froides d’entre ses omoplates et une journée quelconque s’amorcerait finalement. Ou du moins autant que possible avec les singes qui lui servaient d’amis ... Il ajusta le blason de préfet sur le pectoral de sa robe noire, levant un dernier regard sur le reflet que lui offrait la surface. Des yeux noisette fatigués, cernés d’une ombre grisâtre en tout point raccord avec son teint pâle ; ses cheveux châtains à peine coiffés pour redonner un peu de charme à son allure éteinte. La maladie se lisait sur son visage parsemé de cicatrices discrètement dissimulées, dans sa démarche lente et son mètre soixante-seize avachi ; il n’aimait pas ce reflet. On lui disait pourtant qu’il ressemblait à sa mère, mais il peinait à trouver la délicatesse du visage de celle-ci sur le sien ; il n’aimait d’ailleurs pas ce genre de comparaison qu’il vivait comme une offense pour sa génitrice. Il préférait qu’on lui accorde l’intelligence de son père, sa sagesse et sa patience. Il ne voulait pas lui en vouloir pour ce qu’il s’était passé dix ans plus tôt, ni pour les six années d’isolement qui s’en suivirent.

« Tu es différent Rémus, tu ne peux pas te mêler à eux. »

N’avaient-ils pas eu raison ? Il se souvenait des après-midis passés à la fenêtre de sa chambre, regardant les enfants  jouer de bon cœur tous ensemble. Puis il lui suffisait de tourner la tête vers la porte. Des verrous ouverts à cette heure et sur le mur, des griffes qui avaient entamées le plâtre dont il couvrait la plupart avec des posters d’équipes de Quidditch locales. Pas un meuble superflu, juste un lit. Il se souvenait d’être triste, envieux mais résigné. Très tôt sa famille l’avait mis en garde, protégé pour protéger les autres. Il ne leur en voulait pas pour la séquestration, pour les déménagements, pour l’isolement forcé ; à vrai dire, à ce jour, il s’en voulait plutôt de leur avoir imposé ce mode de vie nomade. Lyall et Espérance avaient même dû couper les ponts avec leur famille pour préserver son secret ; et si c’était cela qui avait rendu sa mère si malade ? Cette peur à chaque fois qu’il se transformait la rongeait-elle petit à petit ? Lui aussi, avait peur.

Rémus se détourna et retourna dans son dortoir où trois Gryffondor ronflait encore. Outre l’odeur de fauve, une douce atmosphère d’insouciance planait entre ces quatre lits. Des livres jonchaient le sol, des vêtements propres ou bien sales, des parchemins, des plumes. Il aimait ce manque d’asepsie. Il rassembla ses affaires sur l’édredon carmin couvrant son lit, se dirigeant vers la fenêtre encore occultée dont il ouvrit l’épais rideau. Un grognement dans son dos lui fit esquisser un sourire. Il n’avait jamais osé imaginer pouvoir un jour poser les yeux sur le parc de Poudlard. Le fils Lupin n’avait jamais manqué de talent ; dès ses premiers pas, ses parents avaient dû apprivoiser les manifestations intempestives de leur unique enfant. Un nouveau petit prodige, promu certainement à un bel avenir jusqu’à ce que tout bascule. Plus de perspective de rentrer à l’école après cela, ni même de trouver le moindre travail ... Il savait décevoir les espoirs de ses parents jusqu’à la main salvatrice tendue par le professeur Dumbledore. Il n’existait pas homme que Rémus admirait plus que le vieux sorcier. Poudlard t’accueillera. Un mélange de peur, d’excitation, de soulagement et d’appréhension alors qu’il recevait la lettre de ses onze ans et la promesse d’être aidé dans son cursus.  Il lui semblait enfin trouver sa place et alors que le monde des sorciers se soulevait autour d’eux ; il savait déjà pour quelle partie il se battrait avant même d’avoir posé le Choipeau sur sa crinière brune. Il se cachait toujours, mais on lui donnait enfin une chance d’être le sorcier dont ses parents avaient toujours rêvé et il avait enfin un espace d’où il savait ne pas bouger pendant sept ans.

« Rém, la lumière ...
- Il est sept heures dix et vous n’avez pas encore fait votre devoir de potions. »

En d’autres termes, vous n’avez pas encore copié mon parchemin. Le jeune sorcier s’était tourné vers les trois garçons émergeant, une main sur la hanche. C’était eux aussi, la chance de sa vie. Queudver, Patmol et Cornedrue ; qui aurait pu imaginer qu’il puisse un jour se lier d’amitié avec ce genre d’individus m’as-tu vu ? Il l’attirait sur la mauvaise pente, mais il tenait le sommet à bout d’un bras, l’autre servant à les retenir un temps soit peu du bon côté. Ils furent les premiers, et les seuls à découvrir son secret. Ô il se souvenait de sa peur quand ils l’avaient pris entre quatre yeux ; il suffisait de voir ce qu’ils pouvaient faire subir à ce pauvre Severus qui n’avait pas la moitié de ses tares. Aujourd’hui, il n’avait plus peur de la Cabane Hurlante, ou presque.

Quelques plaintes mais les maraudeurs se levèrent un par un.
Encore une journée pleine de mauvaises intentions en perspective.

« SITUATION MAGIQUE
AGE : 15 ans
GROUPE : Elève
METIER / MAISON: Etudiant / Gryffondor

« CARACTERISTIQUES
PLUS GRANDE PEUR & FORME DE L'EPOUVANTARD : Se transformer, donc la pleine lune représente cette peur.
PATRONUS : Loup
SORTILEGE PREFERE : Expecto Patronam.

« POUDLARD  
MAISON  : Gryffondor
QUIDDITCH  : Simple supporter
AUTRE : Préfet
BUSES : /
OPTIONS CHOISIES : Arithmancie et soins aux créatures magiques
ASPIC : /